Ken Bruen - CalibreRésumé :

A Londres, un homme a décidé de rayer des la carte toutes les personnes mal élevées. Pourtant, quand il va commencer à envoyer des lettres à la police, l’assassin va vite comprendre que le Sergent Brant est un spécialiste de la grossièreté et qu’il n’acceptera pas qu’un autre que lui puisse tuer sur son territoire !

Extrait :

Merde en branche. Faut reconnaître, mec, que ces foutus Amerloques ont des expressions géniales. J’adore leur façon de jurer.
J’ai tué pour la première fois mardi dernier. Je n’arrive pas à croire que ça ait été aussi facile. Des remords ? Pas la queue d’un. Je regrette seulement de ne pas avoir commencé plus tôt.
J’ai quarante-quatre ans et je suppose que je suis ce que l’on appelle un type qui a mis du temps à trouver sa voie. Long à la détente, comme disent les Amerloques. J’aurais pu buter des cons depuis trente ans et qu’est-ce que je faisais ?
Je travaillais.
Un zombie.
Je crois que c’est Bob Geldof qui a dit que c’était la plus grande escroquerie. J’écoute I Don’t Like Mondays des Boomtown Rats et c’est exactement ce qu’il me faut. Ils ont tout pigé. La puce en silicone que j’ai dans le crâne a cramé.
Elle a mis le temps.

Avis :

Chaque nouveau livre de Ken Bruen est attendu avec impatience et sans surprise, je l’ai dévoré ! Mais c’est peut-être ce côté “sans surprise” qui a fait que je n’ai pas adoré ce 6e tome des aventures de Robert et Brant. Les personnages principaux n’évoluent plus beaucoup et il manque quelque chose pour que la magie de cette série opère encore dans sa totalité.
Une lecture agréable donc, mais qui me laisse sur ma faim. J’espère que Ken Bruen réussira à rajouter un peu de piquant et de rythme dans les prochains tomes !

Note :

Ken Bruen (1951) – Irlandais
219 pages – 2011 – ISBN : 978-2-07-078698-5