J.K. Rowling – Les contes de Beedle le Barde
Résumé :
Les cinq contes réunis dans cet ouvrage sont destinés aux jeunes sorciers, Beedle le Barde étant l’équivalent sorcier de conteurs moldus tels que les frères Grimm par exemple.
• Le Sorcier et la Marmite sauteuse parle d’un vieux sorcier qui soignait les Moldus de son village en préparant des potions dans sa marmite. A sa mort, son fils refuse de prendre sa succession.
• La Fontaine de la Bonne Fortune relate l’histoire d’une fontaine magique qui laisse venir à elle une fois par an, un malheureux, afin de le guérir de ses maux.
• Le Sorcier au coeur velu évoque un sorcier qui, par le biais de la magie noire, s’est jeté un sort afin de ne jamais tomber amoureux.
• Babbitty Lapina et la souche qui gloussait raconte les aventures d’un roi qui déteste les sorciers mais souhaite pourtant en trouver un capable de lui enseigner la magie.
• Le conte des Trois Frères, qu’on trouvait dans le dernier tome de Harry Potter, parle de trois frères qui défièrent la Mort, entraînant chez elle une volonté de vengeance.
Extrait :
” Quand j’étais petit, cette histoire a laissé en moi une impression très forte. Je l’entendis pour la première fois contée par ma mère et bientôt je commençai à insister pour qu’elle me la lise à nouveau avant de dormir. C’est pour cette raison que je me disputai fréquemment avec mon petit frère, Abelforth, dont le conte favori était Mumble, la Chèvre Sale.
Il m’apparaît que la morale de cette histoire est que les efforts de l’homme pour arrêter ou retarder la Mort sont voués à l’échec. Seul le troisième frère dans l’histoire (le plus jeune mais le plus sage) comprend qu’il a déjà échappé une fois à la Mort et que le mieux qu’il puisse faire est retarder l’heure de leur prochaine rencontre. Ce jeune cadet est conscient que, même s’ils ridiculisent tous la Mort (comme son premier frère, qui utilisa la violence ou le deuxième, qui joua avec le mystérieux art de la nécromancie), il se retrouve finalement face à un adversaire qu’il ne sait pas comment vaincre.”
(extrait d’un commentaire d’Albus Dumbledore sur Le conte des Trois Frères)
Avis :
Je reste assez mitigée à propos de ce livre. Je l’ai beaucoup apprécié en tant que lectrice assidue de la saga Harry Potter, car c’est vraiment un plaisir de se replonger dans un univers devenu si délicieusement familier. En même temps, je reste un peu sur ma faim : le livre est en effet très (trop) court, les contes sont brefs et assez peu élaborés, il manque aux commentaires d’Albus Dumbledore l’humour malicieux auquel nous avait habitués le professeur. Le livre nous arrache quelques sourires, mais sans pour autant laisser un souvenir impérissable. A ne lire que si vous avez aimé suivre les aventures de Harry car si l’on ne considère pas ce recueil à la lumière de ceux qui l’ont précédé, il perd vite tout intérêt.
Note :
J.K. Rowling (1965) – Anglaise
127 pages – 2008 – ISBN : 978-2-07-062344-0
janvier 19th, 2010 à 17:02
J’ai pensé la même chose de ce livre et de celui traitant des animaux fantastiques. Cela manque de commentaires comme promis dans la préface ou l’introduction (encore plus dans les animaux fantastiques, où l’on peut trouver des pages sans annotations de Harry et compagnie).
Après pour la profondeur et la durée des histoires, je ne suis pas étonnée, ce sont des contes pour enfants et tout comme Blanche-Neige ou Cendrillon se ne sont pas des histoires bien poussées.
janvier 19th, 2010 à 22:54
Tu as raison, ce sont des contes pour enfants mais quand même, Harry Potter appartient aussi à la littérature jeunesse et je trouve qu’elle aurait pu ne serait-ce qu’un peu plus approfondir.