Résumé :

Ca y est, Thérèse, LA Thérèse de la tribu Malaussène serait tombée amoureuse. Oui oui, jamais on ne l’aurait cru mais c’est officiel, elle va se marier. L’heureux élu est le comte Marie-Colbert de Roberval, un grand philanthrope à en croire Thérèse mais le reste de la famille Malaussène, Benjamin en tête, a de gros doutes sur les qualités de ce nouveau venu…

Extrait :

On devrait vivre à posteriori. On décide tout trop tôt. Je n’aurais jamais dû inviter ce type à dîner. Une reddition hâtive, aux conséquences désastreuses. Il faut dire que la pression était énorme. Toute la tribu s’était acharnée à me convaincre, chacun dans son registre, une puissance de feu terrible :
- Comment, gueulait Jérémy, Thérèse est amoureuse et tu ne veux pas voir son mec ?
- Je n’ai jamais dit ça.
Louna a pris le relais :
- Thérèse trouve un monsieur qui s’intéresse à elle, un phénomène aussi improbable qu’une tulipe sur la planète Mars, et tu t’en fiches ?
- Je n’ai pas dit que je m’en fichais.
- Même pas un chouïa de curiosité, Benjamin ?
Ca, c’était Clara, sa voix de velours…
- Tu sais ce qu’il fait au moins, dans la vie, l’ami de Thérèse ? a demandé le Petit, derrière ses lunettes roses.
Non, je ne savais pas ce qu’il faisait au moins.

Avis :

Des 6 livres qui constituent la saga Malaussène, je n’en ai lu que 3 et dans le désordre (celui-ci étant le dernier). Pourtant, je n’ai jamais eu l’impression d’être privé d’un élément clef. J’ai l’impression que l’on peut assez facilement les lire de façon détachée, les personnages étant suffisamment haut en couleur pour que l’on puisse vite les identifier.
C’est donc sans trop de difficultés que je suis rentré dans ce livre qui ne m’a malgré tout pas autant séduit que les autres livres de Pennac. L’histoire ici contient un peu trop de rebondissements tirés par les cheveux. J’avoue bien volontiers que dans la saga Malaussène, on se passe souvent de réalisme mais ici c’est un peu trop poussé. Même si le livre n’est pas très long, à force d’être baladé j’ai été un peu lassé. Un peu décevant donc, Pennac a déjà fait mieux !

Note :

Daniel Pennac (1944) – Français
220 pages – 1999 – ISBN : 2-07-075479-0