Florian Zeller – Les amants du n’importe quoi
Résumé :
Tristan pense qu’il aime Amélie mais il la trompe et culpabilise de la tromper. Elle est si fragile, il aimerait la protéger, pourtant il ne peut s’empêcher d’aller voir ailleurs et s’enferre dans cet amour qui ne semble aller nulle part.
Extrait :
Sans doute l’intelligence consiste-t-elle à pouvoir cumuler des idées contradictoires, sans pour autant perdre sa capacité à vivre, à penser, à agir. Savoir, par exemple, que tout est destiné à mourir, et croire en même temps à l’avenir comme un enfant qui ne sait pas encore. Mais voilà : il ne peut plus continuer ainsi. Les deux vies qu’il mène sont fondamentalement incompatibles. Entre les deux, même s’il s’en sent incapable, il doit choisir.
En géométrie, une sphère est une surface dont tous les points sont à égale distance du centre.
Tristan est prisonnier d’une sphère, puisque tous les objets désirables qui l’entourent se trouvent à égale distance de son moi. Il ne parvient pas à savoir celui qu’il préfère.
Cette sphère est la figure de l’immaturité moderne. Elle positionne l’être comme un enfant dans le ventre de sa mère, et, à travers cet état d’incertitude permanente, c’est notre propre commencement que nous recherchons.
Avis :
Je suis assez partagée à propos de ce roman. J’ai apprécié le style de Florian Zeller et son récit est émaillé de remarques très justes. Mais en même temps, je l’ai trouvé beaucoup trop cynique. Le héros est nombriliste et désabusé et la psychologie du personnage féminin est très superficielle (on voit bien que c’est un homme qui a écrit le livre^^). Du coup, on a l’impression d’entrer dans une sorte de spirale auto-destructrice et on sent la fin venir gros comme une maison. Un livre plutôt déprimant, et pas inoubliable, quoique bien écrit.
Note :
Florian Zeller (1979) – Français
126 pages – 2003 – ISBN : 978-2-290-33604-5
juillet 17th, 2011 à 15:17
Alors je retiens le nom de l’auteur (même si je le connais déjà, ce nom …), mais pas le titre du bouquin !
juillet 17th, 2011 à 15:18
D’ailleurs, pendant que j’y pense, Antoine ne m’a pas envoyé son adresse (ou la tienne), du coup je ne peux communiquer votre adresse pour l’envoi du livre.