Résumé :

Casimir est le petit fils de Charles-Edouard (aussi surnommé “l’irascible vieillard”),. Cet homme, bien qu’issu d’une bonne famille se retrouve sans trop de moyens et loge  avec son petit-fils dans un simple deux pièces. L’époque n’est pas très plaisante pour Charles-Edouard, mais il va pourtant être agréablement surpris par la bonne éducation d’Eric et Leila, les amis de Casimir. Accompagnés par le professeur un peu loufoque Amédée Barbaste-Zillouin, ils vont mener des activités clandestines pour défendre les valeurs. Inoffensives, ces actions se révéleront assez cocasses.

Extrait :

Mon grand-père aimait le passé. Moi, j’étais comme tout le monde : je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d’autre. Je venais d’avoir seize ans. J’étais en terminale. Je préparais le bac. L’école m’ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi. Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur. L’avenir avait l’allure d’un éternel lundi, d’un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J’étais déjà assez grand : j’avais un mère quatre-vingt-neuf. Je le regardas avec fureur. Ce que je voulais faire ? Rien du tout, tête de lard. J’avais plutôt envie de mourir.

Avis :

Il y a quelques semaines, flânant sur des blogs de publicitaires (ils sont souvent passionnants, je vous conseille de tenter l’aventure), je tombe sur l’interview de Jean d’Ormesson par Thomas Clément. Jean d’Ormesson est un personnage qui m’est vraiment très sympathique, on dirait un grand-père cultivé avec une bonne dose d’humour, bref c’est toujours un régal quand je tombe sur lui dans les médias. Seulement voilà, je n’avais jamais lu une seule ligne de Jean d’Ormesson. Or, dans cette interview, on nous conseille de lire “Casimir mène la grande vie” pour rentrer dans l’œuvre de l’écrivain… soit dit en passant, heureusement qu’on me l’a conseillé par ce que ce n’est pas avec cette immonde couverture que j’aurais lu ce livre (où ont-ils la tête chez Folio pour nous pondre des montages aussi ridicules ???!).

Bref, je me suis donc plongé dans ce livre et j’avoue ne pas avoir réussi à rentrer dans l’histoire. Ca avait pourtant bien commencé, le début du livre m’a amusé. Casimir, son grand-père et leurs amis sont des personnages hauts en couleur, on sent que Jean d’Ormesson s’est fait plaisir en les inventant. Seulement, et malgré toute ma bonne volonté, je n’ai pas accroché à l’histoire, passé la formation de la joyeuse troupe, leurs expéditions sont un peu trop tirées par les cheveux et dérivent un peu trop loin… En tout cas je vous invite quand même à regarder l’interview de Jean d’Ormesson dont je vous parlais :

Note :

Jean d’Ormesson (1925) – Français
244 pages – 1997 – ISBN : 2-07-040723-3