Jean-Côme Noguès – Le faucon déniché
Résumé :
Martin, un jeune paysan de douze ans, a recueilli un jeune faucon et l’a apprivoisé. Mais c’est interdit par le seigneur du château, à qui les faucons sont réservés pour la chasse. Après une période d’amitié sans nuages avec l’animal, Martin est un jour remarqué par le fauconnier qui l’envoie au cachot. Ce dernier en profite pour récupérer le faucon qu’il dresse à chasser. Du haut de sa prison, Martin rêve de retrouver sa liberté et son ami.
Extrait :
“Va, mon beau, va et reviens !”
Le hobereau déploya ses ailes et cela fit un froissement soyeux à peine perceptible. Déjà, il s’était enlevé. Plus rapide que le martinet qui allait y perdre la vie, plus silencieux que la chauve-souris engloutie en plein vol, il sillonnait le ciel.
Martin le suivait des yeux, taraudé d’incertitude quand il se fondait dans l’air du soir, plus alarmé encore quand il volait en direction du village où les gens du château pouvaient le remarquer.
“Pourquoi va-t-il si loin ? Il se fera découvrir !”
Le jeune garçon modula un sifflement très doux, très long, qui était un ordre pour l’oiseau.
Puis il attendit. D’interminables secondes. Une amitié se jouait en ce temps si court qui paraissait un siècle à Martin.
“Reviendra-t-il… ? S’il ne revenait pas… ? On dit les hobereaux fantasques. Maints d’entre eux ont résisté au dressage. Peut-être l’ami va-t-il préférer la liberté.”
Avis :
Il s’agit de littérature jeunesse et de ce fait, je craignais l’excès de bons sentiments. C’est un peu l’impression que j’ai eu au début, et j’ai aussi été agacée par le soin trop visible que l’auteur met à construire chaque phrase. Cela donne au livre un côté trop ciselé, trop parfait mais de ce fait trop froid, et ça manque un peu de naturel à mes yeux. J’ai toutefois pris plaisir à découvrir la personnalité de Martin qui est un enfant entier dans ses sentiments, ce qui le rend attachant. Je pensais que le livre s’achèverait sur une note positive ; aussi, j’ai été surprise (agréablement) par le ton grave que prennent les dernières pages du roman. Il recèle cette perte irrémédiable de l’innocence infantile qu’il retranscrit avec beaucoup de force et j’ai vraiment trouvé que la fable de Jean-Côme Noguès prend une très belle dimension sur la fin.
Note :
Jean-Côme Noguès (1934) – Français
158 pages – 1972 – ISBN : 2-01-016475-X
septembre 10th, 2010 à 16:48
J’aime bien ce livre de littérature jeunesse… et il est souvent apprécié par ceux à qui il s’adresse
septembre 22nd, 2010 à 22:25
livre fétiche de monsieur chaillon, mon prof de 5e
septembre 24th, 2010 à 11:54
Aaaah ! Chaillon ! Que de bons souvenirs, pour moi c’était en 4e que je l’ai eu mais pas de Noguès au programme, je me souviens par contre de “Topaze” de Pagnol !
novembre 18th, 2010 à 19:31
j’♥ bien ce livre ☻ ,mais je trouve la fin un peu triste D:
janvier 3rd, 2012 à 22:53
ce livre est tres bien et tres comprehensible
janvier 3rd, 2012 à 22:54
je me rapel il i a 20 ans lavoir eu en 5eme
mars 10th, 2012 à 22:13
Pouha , mais c’est pourii :O
mai 10th, 2012 à 16:24
merci pour ton résumer moi je doit le rendre vendredi 11 mai
juin 13th, 2012 à 20:47
j’aime bien se livre comme sa je peut faire des résume et rendre a mon prof mrc