Omar Khayyam - Les quatrains

Extrait :

LIV
Ce que la Plume a écrit ne change jamais :
S’en désoler ne procure qu’une tristesse profonde ;
Même en subissant l’angoisse toute ta vie,
Tu n’ajoutes pas à celle-ci une goutte de plus.

LXXVI
Ne laisse pas la tristesse t’étreindre
Et d’absurdes soucis troubler tes jours,
N’abandonne pas le livre, les lèvres de l’aimée et les odorantes pelouses
Avant que la terre te prenne dans son sein.

Avis :

J’ai acheté ce livre par hasard. La mise en page me plaisait bien, je ne connaissais pas du tout l’auteur et un passage lu au milieu du livre m’avait bien plu. Alors pourquoi pas, j’ai tenté ma chance et… déception. Dans tout ce recueil, il est souvent question de Dieu et j’avoue avoir quelques difficultés avec les religions. De fait, ce genre de pensées (ceci est bon, Dieu est merveilleux., etc) qui m’ont fait penser au livre “Le prophète” de Gibran, ne m’ont pas trop séduit. Ceci dit, effectivement ces poèmes ont une certaine qualité mais le rejet que j’ai eu face à leurs messages n’en a pas fait une lecture agréable.

Note :

Omar Khayyam (1048-1131) – Perse
90 pages – ISBN : 978-2-84485-281-6