Eric Chevillard – La nébuleuse du crabe
Résumé :
Crab est un personnage hors du commun, aux réflexions et aux comportements étranges voire inattendus. Chevillard nous propose de nous raconter quelques anecdotes sur Crab “que l’on verra avec un peu de chance plier le ciel comme un drap ou se tuer par inadvertance en croyant poignarder son jumeau, puis devenir torrent pour mieux suivre sa pente. A moins évidemment qu’il ne se terre plutôt tout du long dans son antre obscur, s’agissant de Crab, on ne peut rien promettre”.
Extraits :
C’est Crab, l’inventeur de la machine à broyer du noir. Une machine formidablement ingénieuse et efficace, dont quelques semaines de pratique assurent la parfaite maîtrise. Crab a toutes les raisons de s’en montrer fier. Cependant l’Institut national de la propriété industrielle refuse de lui délivrer un brevet, considérant que son invention ne diffère en rien de la classique machine à écrire.
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Ayant admis que le sexe des femmes est en réalité ce que l’on nomme abusivement depuis toujours leur oreille droite (et vice versa), ayant admis et reconnu la chose, absolument sûr de son fait, Crab en société se rince l’oeil. Il ne perd pas une miette du spectacle.
Avis :
J’ai connu Chevillard grâce à son blog, l’Autofictif dont je vous conseille vivement la lecture quotidienne et dont je vous avais déjà parlé lorsque j’avais lu le premier tome du site version papier (au passage, le second tome sort le 20 janvier, je l’attends avec impatience !). Mais le travail d’écriture de Chevillard ne s’arrête pas à ce blog, il a déjà écrit de nombreux livres et j’ai eu envie de voir ce qu’il était capable de faire au-delà de son blog.
“La nébuleuse du Crabe” est un livre assez étrange, hors du commun, mais assez drôle. On reconnaît très rapidement le style de l’auteur : de petits paragraphes souvent piquants et amusants. Le portrait de Crab dressé dans ces pages est très agréable à découvrir et je peine à imaginer quelle est l’apparence de ce bonhomme si particulier. D’après le titre, je m’attendais à lire les aventures d’un crabe mais non, Crab se rapproche plutôt d’un humain farfelu aux réflexions tordues mais (paradoxalement) pas toujours dénuées de logique. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’appellation “Roman” estampillée sur le livre, à vrai dire je ne sais pas vraiment dans quelle catégorie classer ce livre qui ne ressemble pour moi à aucun autre mais qui a le mérite de changer de ce que j’ai l’habitude de lire. Il serait peut-être à rapprocher un peu des pensées de Desproges pourtant ce n’est pas spécialement un livre humoristique… Non, vraiment, ce livre est comme Crab : inclassable… S’agissant de Chevillard, on ne peut rien promettre !
Loïc qui consulte lui aussi chaque jour “L’autofictif” a plutôt bien aimé ce livre, ce qui n’est pas vraiment le cas de Lutain ni d’Alex.
Note :
Eric Chevillard (1964) – Français
124 pages – 1993 – ISBN : 2-7073-1968-6
janvier 17th, 2010 à 10:20
Je n’avais pas aimé du tout.
janvier 17th, 2010 à 11:50
Je viens de le lire également et effectivement, ce n’est pas vraiment un roman puisque chaque chapître est indépendant et que dans chacun d’entre eux, Crab n’est pas du tout le même.
C”est drôle en effet mais heureusement que le livre ne fait pas plus de 123pages car sur la fin, je commençais à me lasser.
janvier 17th, 2010 à 12:23
Je suis assez d’accord, c’est vrai que sur la longueur ça devient redondant et un peu lassant.
août 1st, 2010 à 17:33
j’ai rentré la nébuleuse de l’ange femme et le moteur me propose vous
je suis sur lanuitcannibale et laviecannibale à cause des nuits blanches
je respecte les lecteurs et ne travaille pas pour le public
je prie le ciel de vous bénir portez vous bien
avril 29th, 2011 à 7:11
puis-je vous soummettre le nom de la mecanique du crabe et me reconnaitre dans cet industrie de l’humour noir du créateur de machine industrielle de la machine industrielle du créateur dont le dérisoire ne se vend que trop de ne pas avoir été vendu par le créateur du vendeur de prétériton qui n’est pas le livre qui lui s’est offert au prix modique de l’industrie du livre qu’il soit entendu et bien que je vous aime et laisse ma mécanqiue à votre lecture que je souhaite bienveillante bienveillante quant aux femme elle ne font rien qu’à mugir dans nos campagnes