Résumé :

David Zimmer a perdu sa femme et ses enfants dans un accident. Il sombre dans une dépression puis tombe par hasard sur un film d’Hector Mann, célèbre acteur du cinéma muet disparu depuis 1929. Ce film est la première chose qui le fait rire depuis l’accident alors il décide de se lancer dans l’écriture d’un livre consacré à la vie de l’acteur. Quelques temps après la publication du livre, de mystérieuses lettres lui apprennent qu’Hector Mann est toujours vivant et souhaite le rencontrer, car la vie d’Hector Mann réserve bien des surprises…

Extrait :

Tout le monde le croyait mort. Quand mon livre consacré à ses films a été publié en 1988, il y avait près de soixante ans qu’on n’avait plus entendu parler d’Hector Mann. A part une poignée d’historiens et d’amoureux du cinéma primitif, peu de gens semblaient savoir qu’il avait existé. Double or Nothing (Quitte ou double), la dernière des douze comédies brèves qu’il avait réalisées à la fin de l’époque du muet, est sorti le 23 novembre 1928. Deux mois plus tard, sans un au revoir à aucun de ses amis ou associés, sans laisser une lettre ni informer qui que ce fût de ses projets, il a quitté la maison qu’il louait North Orange Drive et nul ne l’a jamais revu.

Avis :

C’est en continuant mon cycle Paul Auster que je me suis plongé dans ce livre. Un peu déçu je dois l’avouer après avoir adoré “Brooklyn Follies” et “Leviathan“. Le livre des illusions est un livre un peu trop “à l’eau de rose” par rapport à ce que je connais d’Auster. Il y a un aspect mystique, une histoire d’amour… bref ça ne m’a pas transcendé. Pourtant, le style d’Auster est bien là, et la lecture se fait sans aucune difficulté. C’est vraiment l’histoire qui m’a déplue dans ce livre, même si l’idée n’est pas idiote, je l’ai trop souvent trouvée tirée par les cheveux… Autre chose, il est question à un moment de “La vie intérieure de Martin Frost” (scénario de film rédigé en 2007 par Auster). Ayant déjà lu il y a quelques mois ce livre, tout un passage a été très répétitif pour moi. J’aime beaucoup Auster mais ce livre fait exception à la règle, il ne peut pas faire que des livres géniaux, on le lui pardonne !

Note :

Paul Auster (1947) – Américain
387 pages – 2002 – ISBN : 2-7028-7646-3