Alice Kuipers – Ne t’inquiète pas pour moi
Résumé :
Claire et sa maman ne se voient pas souvent. La première est au lycée et a une vie bien remplie, la seconde travaille à l’hôpital et n’a pas beaucoup de temps à consacrer à sa fille. Alors elles communiquent via des post-it collés sur la porte du frigo : le roman se résume à ces petits mots échangés entre la fille et la mère, jusqu’au jour où cette dernière apprend qu’elle est atteinte d’une tumeur au sein. Dès lors, les mots vont prendre une résonance toute particulière.
Extrait :
Quand je te regarde
Je vois la femme que je veux être
Forte et courageuse
Belle et libre
Claire
P.-S. : Je t’aime
Avis :
Encore un livre qui ne m’a pas laissée indifférente. Et pourtant, je n’ai pas été particulièrement enthousiasmée au départ. C’est gentillet et plutôt banal (quoique des fois, ça m’a semblé un peu gros : la mère et la fille n’arrivent-elles donc JAMAIS à se croiser ?). Une entrée en matière assez sympathique mais pas non plus de quoi casser trois pattes à un canard. Et pourtant ce sont ces petits riens du quotidien qui, mis bout à bout, vont restituer des bribes d’existence, surtout lorsque le monde va sembler s’écrouler petit à petit pour les deux protagonistes. D’une construction simple mais originale et extrêmement bien trouvée, ce petit roman se lit très vite, et recèle plus d’émotion qu’il ne le laisse paraître.
Note :
Alice Kuipers (1979) – Anglaise
242 pages – 2008 – ISBN : 978-2-253-15968-1
septembre 3rd, 2011 à 7:58
Oui, comment rester indifférent face à cette histoire ?
septembre 3rd, 2011 à 22:27
Leiloona : c’est sûr ! Et c’est encore grâce à toi que j’ai connu ce livre, via ton article sur “Deux filles sur le toit” (que j’ai lu aussi, et beaucoup apprécié récemment et sur lequel je ferai bientôt un article)
septembre 4th, 2011 à 15:33
J’avais bien aimé aussi. Un livre à lire lentement pour se laisser impregner, car comme tu le dis, sinon il parait un peu superficiel, alors que pas du tout !
septembre 5th, 2011 à 0:18
Liliba : oui tout à fait, autant le début fait un peu banal, autant la fin est universelle et nous emporte.
avril 5th, 2012 à 21:25
J’ai pleurer a la fin, je ne pensait pas cela ainsi…